6 juillet 2015 Test Batman: Arkham Knight

Batman: Arkham Knight
Le test de Batman Arkham Knight !
8
Vraiment sympa

C'est avec un immense plaisir que j'ai mis la main, avec un peu de retard, sur le dernier volet de la belle série de jeux Batman Arkham. Est-il à la hauteur ? Rempli-t-il son rôle de conclusion ? Est-il surprenant ? Réponse dans ce test.

L’attente a été longue pour les adeptes du sombre héros. Il aura fallu attendre un peu plus de deux ans pour enfin connaître le fin mot de l’histoire du protecteur de Gotham.

Sorti le 23 Juin 2015, Batman Arkham Knight, par le biais de nombreuses bandes annonces et trailer (un peu trop peut-être), promet de belles choses.

Envouté par l’univers Batman (quel qu’il soit) depuis un certain temps, j’avoue m’être beaucoup intéressé à cette série de jeu, qui dans l’ensemble, ne m’a jamais déçue.  Ce test ne sera donc pas à 100% objectif.

Batman Arkham Knight

Si vous souhaitez vous remémorez ou découvrir les opus précédents de la saga Batman Arkham, c'est par ici !

Nous retrouvons notre héros environ un an après les évènements d’Arkham City, dans une intro qui nous met tout de suite dans le bain d’une obscurité très présente dans ce dernier volet ( je n’en dirai pas plus à ce sujet car certain n’ont peut-être pas joué et fini le deuxième opus de la série, ça serai donc spoiler de vous parler en détail de cette introduction).

Le calme règne dans une Gotham plus grande, plus belle, et plus que jamais plus vivante.

Mais Crane, alias l’Epouvantail, revient de loin en menaçant toute la population de diffuser son gaz toxique (tiens tiens).

Batman Arkham Knight

 Le GCPD (Gotham City Police Departement) décide d’évacuer rapidement tous les habitants de la ville menacée, afin d’éviter toute perte civile. Certains braves policiers décident de renoncer à l’évacuation pour maintenir un semblant d’ordre dans la ville, tandis que Batman s’active à découvrir le pourquoi du comment.

 

C’est alors que nous découvrons le fameux Arkham Knigt (Chevalier d’Arkham), bras droit de l’Epouvantail, levant une grande armée de chars d’assauts, de drones et de soldats.

Batman Arkham Knight

Ressemblant physiquement à Batman lui-même, ce fameux chevalier semble connaître notre héros.

Batman Arkham Knight

 Le mystère sur son identité perdurera pendant une bonne partie du jeu et tiendra en haleine le joueur.

En parallèle à ça, notre protagoniste découvre qu’il est victime d’un trouble hallucinatoire, résultant de la dose de sang que le Joker lui avait administré dans le volet précédent. Nous cohabiterons donc avec nos visions du Joker tout le long du jeu, et cette once de folie procure un réel plaisir, pour finir, comme de coutume, dans un final grandiose.

Batman Arkham Knight Ce scénario n’est pas très complexe, mais est riche, et va au bout de ses idées.

Un univers réellement plus sombre, plus violent, plus fou fait de ce jeu une parfaite conclusion à l’épique saga Batman.

Plus qu’un clin d’œil au Joker, sa présence hallucinatoire accompagne le joueur dans toutes ses quêtes et nous le retrouvons, comme un vieux copain, qui s’empare peu à peu de notre corps et de notre esprit, avec humour et démence.

Nous croiserons bien sûr le chemin de nombreux super-vilain que nous connaissons désormais bien, mais aussi d’alliés insoupçonnés, tels que Robin, Catwoman ou encore Poison Ivy.

 

Une fin épique, à la hauteur du héros, nous donne un sentiment d’accomplissement, déjà présent dans les autres volets de la série, décuplé car il s’agit ici du dernier jeu.

Batman Arkham Knight

 

Visuellement, Batman Arkham Knight est sublime. En même temps il se devait d’être à la hauteur pour être le premier Batman sur Next-Gen, mais cela fait tout de même franchement plaisir.

Batman Arkham Knight Le vent et la pluie rendent le costume de chauve-souris réaliste et les rues de Gotham dégagent une ambiance particulière, me rappelant un peu la fin du film Batman Begins, lorsqu’un gaz est vaporisé dans toute une partie de la ville.

Batman Arkham Knight

Les mouvements du héros, comme de ses ennemis sont toujours magnifiquement chorégraphiés, les textures sont belles, et les faibles lumières renforcent ce sentiment d’obscurité important que veut procurer le jeu.  

 

En terme de gameplay, une belle claque, comme d’habitude. Les studios de RockSteady sont décidément pleins de ressources à ce niveau. Dois-je encore parler des combats ?

Brutaux, impressionnant, jouissifs.

Batman Arkham Knight

L’interaction avec les objets du décor apportent de la fraicheur, tout comme la possibilité d’exécuter des éliminations en duo lors des missions avec Robin ou Catwoman.

Batman Arkham Knight

Les traditionnelles salles d’ennemis à neutraliser un par un sont toujours présentes, et proposent un plus grand panel d’options pour arriver à ses fins.

On notera quelques nouveaux gadgets bien sympas, comme le dispositif de piratage à distance ou encore le simulateur de voix, qui offrent de nouvelles façon d’attirer ou de vaincre ses ennemis.

La difficulté du jeu à, me semble-t-il, été revue à la hausse (du moins pour le mode Difficile), car j’ai le souvenir qu’Arkham Origins était quand même moins dur !

 

Quoi ?! Vous avez vu une Batmobile jouable dans les bandes annonces ?! Vous voulez que j’en parle ?! J’étais parti sur du positif alors j’ai tenté de passer cet élément sous-silence, mais puisque vous insistez…

Voila surement le plus gros problème du jeu.

Ca n’est bien sur pas la Batmobile en elle-même qui me dérange, au contraire, elle est jolie, fait peur, roule vite, est bourrées de canons et crée une immersion plus complète dans l’univers.

Lorsque je l’ai découverte, j’étais heureux de pouvoir la piloter.

Batman Arkham Knight

 

Non, le vrai souci, c’est l’importance qu’elle occupe dans le gameplay.

On en a besoin dans quasiment toutes les missions !

Et tout est évidemment mis en scène pour permettre son accès et sa fonction au cœur du gameplay !

 

Deviner à quel moment va rentrer en action la Batmobile au cours d’une mission est devenu un petit jeu pour moi, et un jeu diablement facile tant sa nécessité est ridiculement prévisible !

Même dans les énigmes de notre cher Enigma, on a des ascenseurs à voitures !

Je veux bien que Rocksteady veuille justifier sa nouveauté et qu’elle ne soit pas anecdotique, mais là c’est poussé beaucoup trop loin.

Ah oui, et la Batmobile peut aussi passer en mode Tank. Pourquoi pas, mais encore une fois, « dosage » est un mot tombé aux oubliettes pour ce volet.

 Une ou deux séquences de bataille de chars (parce qu’il s’agit vraiment de guerre de tanks), d’accord, mais que cela devienne à la limite plus récurent que les phases d’infiltration, là je dis non.

Batman Arkham Knight

Où est donc passée la subtilité de Batman ?

Sérieusement, ces séances de bourrinages sont à mon sens franchement inadaptées.

 

Heureusement, les autres séquences nous font oublier ces scènes et retrouver l’élégance d’un Batman fort, discret et efficace.  

Ajoutez à cela le fabuleux personnage du Joker, présent dans la tête du héros tout au long de l’histoire, et la mauvaise gestion de la Batmobile est pardonnée !

 

Ce qu’il faut retenir, c’est que le jeu est tourné vers les recoins les plus sombres de Bruce Wayne, et cette folie naissante sera l’un des plus grands dangers pour Batman.

 

Les menus de sélections peuvent être perturbant au début, pour les joueuses et joueurs étant habitués à manier la manette dans les trois volets précédents, mais sont vraiment mieux à long terme.

L’outil sélection de mission en particulier, permet d’afficher clairement les objectifs en cours, et d’en voir la progression.

Coté doublage, on garde la même équipe, pour notre plus grand plaisir.

L’ambiance musicale et le sound-design rendent une ambiance d’immersion appréciable, et intensifient la noirceur des cinématiques.

Pour ce qui est de la durée de vie, j’ai mis une bonne vingtaine d’heures pour finir l’histoire principale (en papillonnant quand même sur quelques missions secondaires, je l’avoue). Le nombre important de quêtes annexes feront passer, selon mon estimation, un temps un peu près équivalent à celui du scénario principal.

Batman Arkham Knight

Verdict : Une sacré bonne conclusion !
8
Vraiment sympa

Dans l’ensemble, j’ai passé des très bons moments en découvrant la suite des aventures de Batman, et Arkham Knight répond majoritairement à mes attentes. En dehors d'un mauvais traitement de ce formidable ajout qu’est la Batmobile, je n’ai rien à redire sur l’ensemble du jeu, qui conclut parfaitement pour moi la série.

Les plus

- Les graphismes et environnements
- Les combats
- Le gameplay
- L'histoire
- Le Joker
- La durée de vie

Les moins

- L'utilisation trop présente et scénarisée de la Batmobile
- Les batailles de tanks


Rédigé par , le 6 juillet 2015 23:53
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