18 février 2015 Test Blue Estate
Sorti en 2011 aux Etats-Unis, le comics Blue Estate de Viktor Kalvachev se présente comme un pastiche de moult films d'action et de gangsters en mettant en scène des personnages tous plus décalés les uns que les autres. Fort logiquement, cette dimension débridée ressort dans le jeu en nous faisant incarner un mafieux déjanté du nom de Tony Luciano (qui veut prouver à son papounet Le Don qu'il peut prendre sa suite) ainsi que Clarence, un ancien Navy Seal. Le reste n'est qu'une succession de gunfights soutenus et de punchlines référentielles et décalées. Un rail shooter avec des tas de méchants à tuer, et des jolies filles à sauver, de l’action frénétique, et de l’humour (pas toujours évident).
Avec une sortie fin juin 2014 sur PS4, et prévue dans l’année 2015 sur PC, le jeu du studio HeSaw (studio parisien) se dote pour sa sortie sur Xbox One aujourd’hui d’un mode Arcade exclusif (retrouvez notre article sur ce mode ici).
De plus, XboxOneFrance organise un concours pour vous permettre de remporter 10 clés pour le jeu.
Pensé pour être joué en utilisant la Kinect, le jeu peut toutefois se jouer à la manette. Pour une fois que la caméra de la One peut servir, j’ai joué en gesticulant devant la Tv. Et là, premier constat : il faut aussi mettre le son sur la Tv, car poser sa manette sur la table basse et garder son casque sur la tête, ce n’est pas pratique !
Si les gestes sont simples et bien reconnus par la Kinect, on notera toutefois l’absence d’une option qui permettra de centrer le réticule comme « point neutre » : j’ai dû jouer avec le bras assez haut, ce qui fatigue un peu plus que souhaité.
Autre petit défaut, le réticule fait preuve d’une inertie plutôt glissante, ce qui fait qu’il se ballade quelquefois un peu trop loin de l’endroit qu’on souhaite viser.
Dernier point noir des commandes, les actions « recharger » et « se mettre à couvert » correspondent au même geste.
A part ça, le jeu réagit bien aux gestes, et on prend plaisir à retrouver les sensations qu’on a pu éprouver sur les bornes d’arcades de Time Crisis ! Sauf en présence d’un chat, pointer les méchants de sa main, écarter les cheveux de Tony, et esquiver les attaques à la machette des Triades est simple, fluide, et amusant.
Si les graphismes nous montrent un univers agréable, ils n’exploitent pas le potentiel de la One. Malgré cela, le jeu n’est pas vilain du tout.
L’humour du jeu est omniprésent, tant dans la narration (je vous conseille d’ailleurs d’activer les sous titres, et de monter le volume !) que dans les décors des niveaux. Multipliant les références à des films, séries, œuvres littéraires, le discours décalé du soft pourra faire sourire même les plus grincheux d’entre vous. Même si à la longue, il peut lasser…
Pour coller aux exigences du genre, le jeu nous offre des environnements en partie destructibles, des tas d’endroits où se mettre à couvert, et aussi des tas d’endroits pour déverser un flot continu de gangsters décidés à nous faire la peau. Si le « bestiaire » n’est pas assez varié, cela ne nuit en rien à l’action du soft.
Si l’arme principale est efficace, son petit chargeur et la lenteur du rechargement peuvent être rageants lors de certains passages rythmés, d’autant que la possibilité de se mettre à couvert n’est disponible qu’à certains endroits du script. Et quand vous mourrez, tué par le dernier ennemi du lot, qui en plus a pris tout son temps pour vous ajuster, alors que vous peiniez à remettre un magasin dans votre Desert Eagle, c’est frustrant ! Heureusement, vous pourrez trouver dans les niveaux des armes secondaires, dont les munitions sont à trouver dans le décor. Ces armes offrent un peu de diversité dans la façon de tuer (fusil à pompe, fusil automatique, ...) ainsi qu’une plus grosse puissance de feu.
Les 7 niveaux du jeu offrent des environnements variés, agréables, et propices aux fusillades. Comptez entre 20 et 35 minutes par niveau selon votre habileté. Ce qui, de fait, amène la durée de vie du titre à 4, voir 5 heures au maximum. Heureusement, les 3 modes de difficulté et le mode arcade viennent la rallonger, et de façon conséquente si vous êtes adeptes du scoring (mais vous l’êtes, pour jouer à un rail shooter, non ?). En revanche, les combats contre les boss sont plutôt longs et tournent vite en rond, ce qui leur fait perdre de leur intérêt.
Bleu Estate est un jeu très sympathique, et un rail shooter efficace pour les adeptes du genre. Malgré un scénario anecdotique et une durée de vie assez faible, l’humour et l’action omniprésents couplés à l’utilisation d’une Kinect qui prend un peu la poussière peuvent suffire à vous convaincre de l’acheter, à condition que le prix ne soit pas exagéré.
- De l'action frénétique
- Un univers décalé à l'humour toujours là
- Le scoring propre au genre est bien marqué
- Une utilisation de la Kinect bien pensée
- Graphismes trop légers pour la One
- Une durée de vie trop courte
- Scénario qui n'est qu'un prétexte pour tuer (presque) tout ce qui bouge
ca a l'air d'un bon defouloir ce jeu, ce n'est surement pas un FPS serieux comme FarCry ou call of duty mais un bon mini jeu
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un jeu tres fun et bien nerveux a jouer je nes pas pu tester le kinect avec mais deja super avec une manette merci xbox one france de m avoir offert cette clef^^