6 juin 2016 Test Far Cry Primal
Créé par Crytek et racheté par Ubisoft, Far Cry se dévoile dans son 5ème opus dédié au monde préhistorique. Après un Far Cry 3 très apprécié et un Far Cry 4 haletant mais trop proche de son prédécesseur, les studios de Montréal avaient la lourde tâche de redonner du vif à la franchise. Pari réussi ?
Far Cry: Primal ! Dans le titre, tout est dit. Un bond de 10 000 ans en arrière et nous voilà à l'air préhistorique en compagnie de Takkar qui voit sa famille decimée et qui doit reconstruire sa tribu.
Completement seul et livré à soi même, Takkar a pour mission de reconstruire la tribu eparpillée des Wenja. C'est dans le pays d'Oros que notre compagnon de route va planter sa tente (ou plutot sa grotte). Veritable Sim-city préhistorique, votre grotte devra s'ameliorer au fil du jeu pour subvenir au besoin de votre tribu et pour accueillir les differents personnages essentiel à la poursuite de vos quêtes.
Jurassic Sim-City.
Notre camp de base, nous le découvront assez vite. Petit, mais coquet, nous aurons comme objectif de l'agrandir afin d'accueillir les nombreuses personnes rencontrées ici et là au détour de vos explorations, et la recherche de materiaux sera primordial pour y parvenir.
Améliorer votre grotte personnel, améliorer la grotte de vos acolytes, améliorer les huttes des femmes et des enfants, tant de choses qui vous seront donner de faire et renforceront l'envie d'explorer le pays d'Oros.
Pierre, argile, arbres, plantes, tant de choses utile qui vous attendent pour parvenir à votre but ultime: avoir la plus grosse tribu.
Un petit coup de peinture et ce sera comme neuf !
Évidemment, il n'y a pas que votre tribu qui a besoin d'amélioration. Il vous faudra vous aussi vous armer rapidement pour survivre et surtout aprpendre l'art du Crafting afin de fabriquer des arcs, flèches et saguais le plus rapidement possible afin d'éviter de mourrir bêtement.
Finit le gilet pare-balle, finit les tir longue distance au Sniper. Place au corp à corp bien sanglant et au combat bestiale. Les différentes compétences viendront agrémenter votre talent, dont un en particulier: la vision du chasseur.
Alors lui, ok, il est mort... mais l'autre... pas sur.
Suis la carte, suis la carte, suis la carte !
Pas de nouvelle technologies oblige, Ubisoft a du ruser pour aider Takkar à s'en sortir dans ce vaste monde rempli de bêtes plus ou moins sauvage et surtout face au 2 tribus ennemies, les Udam et les Izila.
Du coup, on se retrouve avec un GPS (pas vraiment préhistorique mais utile) et cette fameuse vision du chasseur. Cette dernière nous permet de suivre une bête ou un homme à la trace ou à l'odeur et ainsi eviter de se retrouver nez à nez avec un gentil trigre qui ne fera (tout du moins au début) qu'une bouchée de votre petit Takkar.
La carte est grande et le fait de tout devoir faire à pied amplifie cette sensation de taille.
Il est pas joli joli notre petit ennemi ?
La vision du chasseur viendra vite être completé par nos amis les bêtes. Tout d'abord une petite chouette que vous pourrez apprivoiser et qui vous permettra de faire du reperage. Très utile, ce petit volatile aura également la vision du chasseur pour vous permettre de repérer aisement vos ennemis et planifier vos attaques en conséquence.
Il n'y a évidemment pas que la chouette qui pourra être apprivoisée puisque qu'à force de craft et de gain de compétences, vous pourrez vous servir des différentes bêtes (préalablement dréssées) pour vous soutenir lors de vos déplacements.
Le tigre à dent sabre deviendra alors votre meilleur ami, sauf si vous préférez prendre un dole ou un loup bien évidemment.
Libéré ! Délivré !
Vous l'aurez compris, le chemin vers la liberté et la tranquilité de votre tribu sera semé d'embuche. Les tribu ennemis n'ayant pas l'idée de faire dans le sentimentale, il vous faudra avancer rapidement dans l'histoire et finir les (très) nombreuses quêtes annexes pour voir votre tribu devenir un enorme village et avoir acces a l'ensemble des armes et animaux à vos cotés.
Tu seras mon ami, pour la vie...
Fidèle à la franchise, les mecaniques de jeu sont les même que dans les prècedement opus, et le déblocage de zone se fait toujours grâce à la prise d'avant-poste. L'IA est toujours plus ou moins convainquante et il ne sera pas rare de voir vos ennemis courrir à votre recherche dans des directions completement aléatoires.
Le jeu en devient malheureusement très répétitif et si vous ne rentrez pas dans l'univers dès le départ, il vous sera difficile de tenir l'emsemble correctement.
Malgré ses bons points, on tourne vite en rond et l'ennui se fait malheureusement sentir par le manque de rebondissement.
On notera que les dialogues ont été créés intégralement par les devellopeurs avec l'aide d'historiens afin de renforcer encore plus l'immersion.
Coté visuelle, le moteur graphique n'apporte rien de plus depuis FarCry 4 mais l'ensemble reste tout de même très beau. La végatation et la forêt sont magnifique. Les décors sont fidèle à ce qu'on imagine de cette époque et la multitude de vie animal rythment nos promenades.
Far Cry: Primal ne fait donc pas dans la dentelle, les personnages sont tantôt drôle, tantôt flippant et nous offre une variété graphique plutôt agréable malgré une trame scenaristique absente.
Je veut aller tout en haut de la montagne !
Far Cry Primal est beau. Far Cry Primal est innovant. Far Cry Primal est bestial. Mais Far Cry Primal est répétitif. Voilà ce que je retient de cet opus. La franchise reste fidèle à ses mécaniques de jeu et à son univers. L'entrée dans le monde préhistorique est réussie et le monde d'Oros est un régal. On regrettera donc une manque de variété dans les quêtes secondaire et dans la trame principal qui, malgré un changement d'univers et d'époque, reste dans la même trame que ses prédécesseurs.
- La Crafting, toujours au TOP
- Le monde d'Oros et l'univers du jeu
- Les améliorations de notre village
- Le domptage des animaux
- Le manque total de scénario
- La répétition des quêtes sans interêt
- Une IA approximative
- Pas de Multi ou Coop