17 septembre 2015 Test Forza Motorsport 6
Après un Forza Motorsport 5 en demi-teinte, dû au passage à la "next-gen" mais surtout au manque de contenu, Turn 10 nous livre cette année un jeu exclusif à la Xbox One. Alors que de nouveaux concurrents se font un nom (Project Cars), la licence de Microsoft à t-elle gonflée son moteur, et chauffé ses pneumatiques ?
Des chiffres et des lettres.
Si le manque de contenu de Forza 5 avait fait hurler ou pleurer beaucoup de fans, Forza 6 à cessé son régime, et revient à des chiffres qui ont fait rêver sur les opus de la génération précédente. Vous pourrez ainsi piloter pas moins de 460 voitures, de tous les horizons: de la Golf R du voisin d'en-face en passant par la Lamborghini Huracan de Qatari jusqu'aux incontournables modèles de course (GT, LMP…) et même les toutes neuves Formule E ou encore l'arrivée de quelques voitures venues du BTCC et WTCC...
On note bien quelques doublons faciles à coup de livrées différentes, l'absence des DTM 2015 ou une légère sous-représentation des GT3 actuelles, mais c'est la disparition de RUF qui marque le plus. Elle laisse espérer l'arrivée de Porsche via un futur DLC (comme ce fut le cas pour Forza Horizon 2), mais pour l'heure, c'est le grand vide du côté de la firme de Stuttgart (merci Electronic Arts !). Quoi qu'il en soit, dans l’ensemble, la variété est franchement au rendez-vous et devrait facilement satisfaire les amateurs commesl es acharnés du volant.
Le nombre de circuits passe lui à 26, soit au total, avec les diverses déclinaisons, plus d'une centaine de tracés où user votre gomme. En plus des pistes du précédent volet (y compris, celles finalement ajoutées après la sortie, dont l’incontournable, le magique, le mythique Nürburgring), Hockenheim et Sonoma font leur grand retour cette année. On remarque également l'arrivée de l'anglais Brands Hatch (circuit sans grande difficulté si ce n'est pour trouver la juste allure dans certaines de ses longues courbes), Watkins Glen (circuit américain plus très connu de nos jours, mais où se sont écrites de belles heures de la F1 et qui accueille du Nascar), le légendaire Daytona International Speedway, le petit circuit de Lime Rock Park, Monza (“enfin !” a-t-on envie de crier) et le très intéressant Circuit of the Americas. Enfin, la petite création touristique de l’année : Rio de Janeiro, clin d’oeil au tout premier Forza Motorsport, mais dans une version bien différente avec un tracé urbain qui n’est pas sans rappeler dans le principe Prague avec des changements de revêtements et un mélange de virages très rapides et de passages étroits où la moindre erreur aura tôt fait de nous envoyer contre les glissières.
Là encore, on ne peut que saluer les efforts de Turn 10 qui a bien corrigé le tir et propose un joli paquet de pistes variées tant dans leur configuration que dans leurs décors ; de quoi voir du pays tout en variant les styles de conduite. En revanche, on regrette toujours que certains circuits comme le Mugello, Shanghai ou Sepang - pour ne citer qu'eux - ne soient pas de la partie et, surtout, on s’étonne de la totale absence du moindre tracé japonais… Un bon Suzuka, Tsukuba ou Twin Ring Motegi, ça fait pourtant toujours plaisir. Dommage.
Cette année, le nombre de bolides sur la piste passe à 24, en carrière comme en multijoueurs. Vous pourrez égalment jouer à 2 en écran partagé dans le mode Jeu Libre.
Quant à la carrière solo, elle devrait vous tenir occupée pendant plus de 70 heures.
Enfin, et surtout, le jeu tourne à 60 FPS et s'affiche en 1080p. Constants. Si si ! Et cela rend honneur aux graphismes du jeu, qui sont... époustouflants ! Que ce soit la modélisation des véhicules qu'on peut admirer sous (presque) tous les angles dans Forza Vista, les circuits dont le rendu a été vraiment amélioré, les décors et la végétation (même si quelques feuillages semblent plats), la pluie sur votre carrosserie ou sur le circuit (avec des flaques d'eau en 3D), l'herbe et la boue en bord de piste... Le jeu vous en met plein la rétine !
Mention spéciale aux effets de lumières et aux reflets.
On fait la course ?
La carrière a été retravaillée cette année et se décompose en cinq sections qui montent bien sûr en puissance. Chaque section propose ensuite trois “championnats” plus ou moins thématiques (courses de nuit, tour d’Europe, courses en “forêt”, etc.) auxquels vous pourrez concourir au choix avec six catégories de voitures pour autant de combinaisons de compétitions. Vous pourrez ainsi traverser lesdits championnats avec la même voiture face au même type de concurrents ou, au contraire, butiner un peu pour varier les plaisirs et choisir entre Sport GT, Modern Hypercar ou Vintage touring (pour citer des sections de la catégorie Grand Tourisme, par exemple). Une bonne idée pour ceux qui veulent jouer avec juste leur bolide préféré, et our ceux qui aiment tout essayer.
Attention toutefois, ici point de classement, il suffira la plupart du temps de remplir l'objectif de la course (bien souvent, terminer dans les 3 premiers) pour passer au circuit suivant.
Forza 6 ne propose toujours pas de qualifications (on commence toujours en milieu de peloton avec un premier virage embouteillé à la clé). En revanche, on peut désormais se lancer dans des tours d'essai et, surtout, régler sa voiture avant de s'élancer. On peut ainsi tripatouiller ses rapports avant Le Mans, ses suspensions avant un Nordshleife, etc; et les tester sur la piste sans attendre.
Turn 10 a également fait le choix de séparer désormais les showcases (Rassemblements) des vraies courses. Au cours de votre carrière, le jeu vous proposera de temps à autre de faire une petite pause pour tenter une épreuve issue de cette catégorie, mais cela reste totalement facultatif. Logiquement, ces challenges sont rangés dans une catégorie à part à laquelle on accède quand on veut. Duel face au Stig, Indycar, épreuves de Top Gear, épreuves de dépassement, autocross... On retrouve le panel habituel avec quelques nouveautés sympathiques dont les épreuves d'endurance ! Tout le monde n'est pas forcément prêt à enchainer 82 tours de Sebring sous la pluie, mais merci à Turn 10 de nous en offrir la possibilité !
Idées copiées.
Forza 6 s'est débarrassé des micro-transactions outrageuses du précédent opus. Fini donc l'angoisse de devoir mettre la main au portefeuille pour quelques crédits.
En fait, les crédits, on vous les donne presque. La où Forza 5 faisait s'interroger les joueurs à la moindre dépense de crédit, surtout à la montée de catégorie, ce 6ème opus offre de nouveaux moyens de remplir sa cagnotte, et donc de se faire plaisir dans le garage.
Tout d'abord, la loterie. A chaque montée de niveau, une roue de la fortune vous offre la possibilité de gagner des voitures, des crédits, ou des packs de mods (j'y reviendrais juste après). J'ai ainsi pu, dès le niveau 2, avoir dans mon garage une superbe Bugatti Veyron d'une valeur de plus d'un million de crédits ! Cette roue tirée de Forza Horizon 2 permet ainsi de remplir son garage et sa bourse de façon bien plus facile.
L'affinité constructeur, elle, vous rapportera des crédits à chaque niveau gagné, la somme augmentant de façon exponentielle.
En revanche, les résompenses de courses restent assez chiches.
Pour ajouter un peu de "fun" aux courses et arrondir, s'il en était besoin, ses fins de mois, Forza Motorsport 6 introduit également les mods. Ce Titanfallbonus que l'on joue en début de course pour ajouter ou simplifier le challenge, comme ceux de Titanfall. Amélioration de 20% de l'adhérence, réussir un maximum de "virage parfait" pour gagner des crédits à chaque action, démarrer en fin de grille pour accroitre ses gains, faire la course en vue externe uniquement ou avec l'aide à la trajectoire désactivée... Voilà le type de mods que vous pourrez jouer/miser pour vous simplifier la vie ou, plus généralement, pour booster vos gains d'XP et d'argent. Là encore, Turn 10 pose une idée sympathique, bien pensée et efficace, et laisse le joueur totalement libre de s'y intéresser ou non.
Y a t'il un copilote dans l'habitacle ?
Ce sixième volet ne déroge pas à l'excellent parti pris de Turn 10 pour démocratiser le jeu de course. Que vous soyez à la recherche de virées sans prise de tête ou de courses sur le fil avec des monstres indomptables, Forza 6 saura parfaitement délivrer ce que vous venez chercher. Comme ses aînés, cet épisode propose tout un tas d'assistances au pilotage pour prendre les débutants par la main et leur permettre de jouer (de s'amuser, même), sans forcément connaître le moindre circuit sur le bout des doigts. Mais bien sûr, avec une voiture qui freine et tourne quasiment toute seule, ne vous attendez pas à bousiller les chronos. Pour cela, il faut enlever ses bouées en plastique rose et se jeter dans le grand bain.
Comme dans Forza 5, le jeu incite ainsi à désactiver peu à peu les différentes aides en octroyant un bonus de gains à chaque fois. Et c'est évidemment une fois tous ces bazars coupés (oui, même l'ABS et l'antipatinage, allez !) que l'on découvre ce pilotage sauvage, exigeant, franchement enthousiasmant et gratifiant. Bien sûr, on parle quand même d'un jeu de course où il est possible de gratter une douzaine de places en un seul tour, principalement conçu pour être joué à la manette et forcément enclin à faire de menues concessions sur le sacro-saint réalisme. Néanmoins, ce fameux compromis arcade/simulation, la vision que Turn 10 a de la simulation automobile, est probablement ce qui se fait de mieux en la matière sur console à l'heure actuelle.
Fièrement posé sur les excellentes bases de son prédécesseur, Forza Motorsport 6 affine encore le comportement de ses voitures, notamment au travers d’une direction plus sensible et de transferts de masse retravaillés qui pardonnent encore moins un coup de frein trop tardif ou une réaccélération trop brusque en sortie de courbe. Les contre-braquages sont d'ailleurs bien moins évidents à doser au début et corriger un petit travers demande beaucoup plus de doigté et de douceur qu'auparavant. On note toujours une propension globale aux glissades, parfois à la limite du caricatural, mais qui a le mérite de donner beaucoup de nervosité au pilotage. Plus que jamais, il faut une concentration extrême pour anticiper les freinages et aborder les virages dans le bon axe pour une trajectoire optimale. La sensation de décélération n'est d'ailleurs pas toujours très nette et mieux vaut avoir une oreille attentive aux rugissements et crépitements du moteur, notamment, pour bien cerner le comportement de la voiture. Heureusement, on peut également toujours compter sur les gâchettes vibrantes de la manette Xbox One qui sont un fabuleux relais pour nous faire sentir un début de blocage de roue ou, à l'inverse, une accélération trop brutale.
Nos adversaires, les valeureux Drivatars, sont bien sûr de retour cette année et seront même vingt-trois en piste. Même s'il subsiste encore quelques menus écarts dans leur comportement, le résultat en course est franchement bon. Allons-y : c'est probablement une des meilleures I.A. face à laquelle vous pourrez vous frotter dans un jeu de course aujourd'hui. Ils sont volontaires, tenaces, parfois hargneux, mais parfois également malhabiles (comme les pilotes qui les "entrainnent"). Si l'on pourra tomber face à un leader redoutable, alignant les chronos avec l'efficacité froide et concise d'un Finlandais, on pourra tout autant voir une vilaine glissade sur un vibreur, un freinage raté entraînant un étourdi au fond des graviers ou même des explications musclées entre eux. En somme, les courses sont vivantes, aléatoires, disputées... grisantes. Seul pattern un peu trop récurrent (mais dont on est parfois content de tirer avantage), les Drivatars ont toujours tendance à ne pas être très vifs dans les longs virages rapides (comme dans la dernière section du Mans ou le carousel de Road America). Mais, globalement, on note une évolution franchement positive depuis le dernier épisode.
L'eau ça mouille !
Les grandes nouveautés de cette année dans Forza: la pluie et les courses de nuit. Ce sont des ajouts décisifs, mais hélas, a minima. Comme dans Gran Turismo, seule une poignée de circuits propose ces options et elles ne sont pas évolutives. En somme, on n’en profite pas pleinement et Turn 10 se prive au passage d’une partie de leur intérêt : l’incidence de leur arrivée sur le déroulement des courses. C'est surtout vrai pour la pluie qui n'a logiquement aucune conséquence sur une éventuelle stratégie de course. Il pleut du début à la fin, point barre. Pas de “allez, encore un tour avant d’aller aux stands” pour gratter quelques dixièmes... Pas non plus de course sur circuit mouillé sans averse. Soleil ou pluie, tout ou rien.
La nuit bouleverse tous nos repères. Si certains circuits, comme Yas Marina, sont lardés de spots au point de donner l'impression d'être en plein jour, d'autres nous engloutiront dans un tunnel noirâtre où nos deux petits phares peineront à nous aider à voir au-delà de quinze mètres. Et plongés dans le noir, la ligne droite des Hunaudières ou le raidillon de Spa ne sont clairement plus les mêmes ! Vous pensiez en baver sur le Nürburgring ? Attendez de vous y attaquer de nuit ! Outre un évident problème de visibilité, l'asphalte, plus fraîche dans ces conditions, réduit également la montée en température des pneus et, de facto, leur grip. Les foufous qui aiment le contact avec l'adversaire devront aussi se méfier car les phares sont destructibles (si vous activez les dégâts, s'entend) ce qui ne manque pas d'ajouter un brin de tension dans les courses.
Mais c'est vraiment sous la pluie que Forza Motorsport 6 révèle toute sa puissance. Visuellement déjà, le rendu reste saisissant. Les gouttes qui ruissellent sur le pare-brise, les reflets des décors sur l'asphalte humide, l'atmosphère grisâtre, tout y est. Si l'on ferme les yeux sur les traînées d'eau à l'arrière des voitures qui laissent un peu à désirer, on a vraiment de quoi se régaler. En course, on retrouve tous les pièges que l'on attend d'une piste détrempée : des vibreurs mortellement glissants, des distances de freinage rallongées, des réaccélérations à doser subtilement sous peine de voir l'arrière se dérober... C'est dangereux, vicieux, délectable.
Ça l'est encore plus grâce à la perverse idée de Turn 10 de créer de "vraies" flaques d'eau qui s'insinuent dans les anfractuosités de la piste où elles attendront patiemment qu'un de vos pneus imprudents passent dedans pour l'étreindre violemment et vous envoyer valser dans le bas-côté. De tailles et de profondeurs différentes, certaines seront assez inoffensives quand d'autres seront de vrais pièges capables de déstabiliser totalement la plus puissante des voitures. Parfois situées au point de corde, parfois en pleine ligne droite (attention à l’intérieur de Pilgrim’s Drop et Hawthorn Hill sur Brands Hatch !), elles sont tellement piégeuses que le pilote averti aura vraiment intérêt à modifier ses trajectoires habituelles pour les éviter. Elles ajoutent ainsi un challenge inédit à ce type de courses qui, bien que peu nombreuses au final, offrent tout de même une nouvelle corde à l'arc Forza pour varier ses "championnats" du mode Carrière.
Un gagnant, des perdants.
Enfin, Forza ne serait pas Forza sans son mode multijoueur qui devrait rapidement attirer les pilotes désireux de prouver au monde entier qu'ils ont l'étoffe d'un Mika Häkkinen. Les évolutions ici ne sont pas spectaculaires, mais consolident un pan du jeu déjà très efficace. On peut se lancer dans des épreuves de drag et drift ou tenter le mode Virus qui équivaut à jouer au chat et à la souris avec des monstres de 500cv. Mais le principal reste les courses "classiques" qui, comme le solo, peuvent désormais accueillir 24 concurrents. On choisit toujours sa catégorie de voitures avant de laisser le jeu nous guider automatiquement vers une session libre là où accéder à un vrai lobby pour choisir soi-même sa partie n'aurait pas été de trop. On pourra toutefois faire le tri et esquiver un minimum les impotents en créant sa propre partie avec toujours une myriade d'options dont le choix d'autoriser telle ou telle assistance, par exemple. Notons qu’il est désormais possible de devenir spectateur d’une course, un bon moyen de passer le temps quand les joueurs que l’on a rejoints sont encore en piste.
Le mode Rivaux est aussi de la partie, afin de s'envoyer encore plus de défis entre amis.
La vraie nouveauté de cette année, c'est l'introduction d'un mode Catégories où l'on peut participer à des compétitions temporaires lancées par Turn 10. Modèles de voitures, restrictions particulières... tout est prédéterminé et les joueurs devront donc filer tant qu'il peuvent pour remporter des points et se hisser ainsi au plus haut dans le classement au milieu d'autres concurrents d’une même catégorie. À l'issu de la compétition, vous serez récompensés en fonction de vos performances. En somme, plus vous jouerez, plus vous aurez d'opportunités pour améliorer votre classement et accéder ainsi aux divisions supérieures (il y en a cinq en tout). Sans révolutionner le genre, voilà un ajout sympathique qui vous donnera un énième raison d'étouffer pour de bon votre vie sociale. Si les serveurs n'ont pas encore vu débarquer le gros du peloton des nouveaux possesseurs de Forza 6, le jeu en ligne est à priori toujours fiable et stable, même à 24 et même sous la pluie.
Partage social.
Forza Motorsport, ce n'est pas seulement pour les pilotes. On trouve aussi des préparateurs, et des artistes.
Le partage de réglages et de livrées est toujours au rendez-vous. Vous pourrez également partager vos photos et replays de coruses. Le mode photo, disponible en course via le menu de pause, et dans Forza Vista, propose des fonctionnalités et filtres semblables à ceux d'une application photo sur smartphone.
Forza 6 est aussi compatible avec le Forza Hub sur Xbox One.
Le moins bon du meilleur.
En enchainant les tours de pistes, j'ai quand même constatés quelques légers défauts au jeu.
Tout d'abord, le son. Il arrive qu'on entende plus distinctement le son du moteur du concurrent que le sien. De même, certains effets, surtout sous la pluie, arrivent à couvrir notre moteur.
J'ai aussi, au risque d'être accusé d'hérésie, peu remarqué de différences entre les moteurs des voitures. Alors certes, ntre une citadine compacte et une Formule E, la différence s'entend, mais je trouve qu'elle n'est pas suffisamment perceptible entre 2 bolides de la même catégorie.
Surtout, les impacts et chocs ne sont pas crédibles. Taper une glissière à 240 km/h fait le même bruit qu'un Tupperware vide tombant sur le parquet.
Visuellement, le jeu est de toute beauté. Mais j'ai trouvé quelques environnement extérieurs aux circuits assez vides (oui, j'ai eu le temps de regarder le paysage !). Certains feuillages semblent bâclés, là où l'herbe est très bien détaillée.
Les dégats, même règlés sur simulation, ne sont pas vraiment handicapant, et il faudra vraiment le faire exprès pour endommager une pièces de son engin. On aurait aimé pouvoir perdre un pare-chocs ou son parebrise.
Les spectateurs, eux, sont ceux de Fifa ! A part quelques drapeaux agités et 3 ou 4 animation de sauts chorégrafiés, ils sont vilains, et en cire ! De plus, ils sont toujours en T-shirt, même lors des courses sous la pluie !
Les arrêts aux stands ne bénéficient pas d'une animation particulière comme dans d'autres licences.
Enfin, l'utilisation de la caméra libre en vue habitacle amène immédiatement à 90° sur le côté et à l'extérieur de la voiture. Une vue qui aurait suivi le mouvement de tête du pilote aurait permis de pouvoir à la fois surveiller son dépassement, et la route.
Au niveau du gameplay, je n'ai pas trouvé d'option de réglages de la sensibilité du joystick.
Et comme dans les précedents opus, la mauvaise conduite (utiliser un adversaire dans un virage, couper en hors piste pour gagner 4 places dans un autre) n'est pas sanctionnée.
Gardant les bonnes bases de Forza 5, ce nouvel opus revient au niveau avec un contenu conséquent, des graphismes sublimes, et de nouveautés qui manquaient depuis trop longtemps. Le mode carrière retravaillé et le mode multi Catégories (sorte de carrière en ligne) permettent de renouveler le titre. Même si un travail plus en profondeur sur la météo dynamique aurait pu être fait, l'apparition des courses de nuit et sous la pluie est un vrai bonheur ! Forza Motorsport 6 est un jeu complet, bien fait, beau, et qui saura satisfaire amateurs et passionnés. Le plus beau jeu de courses à l'heure actuelle sur console sur consoles, le plus abouti des Forza !
_ Un contenu richement fourni
_ La conduite Forza
_ Des graphismes au top
_ Carrière et multijoueurs retravaillés
_ La pluie, et la nuit !
_ Pas de qualifs ou de classement championnat
_ Le manque de dynamisme de la météo
_ Pas de pénalité pour mauvaise conduite
ça se trouve dans le menu manette/volant, tu appuis sur X (réglages avancés) et tu peux régler la sensibilité (en fait la zone de débatement du stick)
elle peut l'être suivant les virages, et cela influe (sans que ça se voit) sur ta "réputation" en multi. plus tu conduit mal, plus tu auras d'adversaires qui conduisent comme toi... sans parler de l'impact sur ton drivatar
Merci pour l'option
Pour la sanction sur la mauvaise conduite, oui, en milti (surtout en Catégories) cela peut être "sanctionné" comme tu l'indique. Cela ce vois moins sur le Drivatar, où l'option "comportement agressifs" peut être désactivée, les rendant plus innoffensifs (ce qui serait dommage, l'IA du système Drivatar étant, il faut le dire, franchement bonne).
Mais en tout cas, pas de pénalité de temps. D'autres jeux comme Project Cars sanctionnent ces conduites "à risque".
De plus, les réparations des "dégats" étant gratuites, certains ne se gênent pas pour jouer comme si Forza était Demolition Derby ^^
Très bon test Sergent, tu m'as donné envie d'aller plus loin que la démo !