30 juillet 2016 Test Hard Reset Redux
Version Redux du jeu sorti sur PC en 2011, Hard Reset Redux a débarqué sur nos consoles début juin. Le jeu original avait pour ambition de redynamiser le FPS en proposant un jeu simple, bourré d'action, et hardcore. Cette version revisitée amène quelques nouveautés, mais laisse intactes les qualités du jeu qui a su tenir une grande partie de ses promesses.
Projet ambitieux du studio polonais Flying Wild Hog, Hard Reset était un jeu pensé pour les hardcore gamers, qui devait redynamiser les FPS solo sur PC. Pari réussi pour un jeu qui a recueilli des bonnes notes de la part de la presse spécialisée, et un bon accueil de la part du public.
Il est aujourd'hui ré-édité sur consoles et PC dans une version améliorée, amenant de nouveaux ennemis, des graphismes réhaussés, et une nouvelle arme, un cyber katana, amenant le "corps à core" dans ce jeu au rythme frénétique.
L'Humanité est au bord de l'anéantissement, les derniers survavants sont regroupés dans la cité de Bezoar, dernier bastion, qui abrite le Sanctuaire où se trouvent digitalisées des milliers de consciences. L'ennemi ? Les Machines, qui pensent qu'atteindre le Sanctuaire et en assimiler le contenu leur permettra d'atteindre une évolution de leur I.A. Et vous dans tout ça ?
Vous incarnez le Major Fletcher, un soldat du C.L.N. (les défenseurs de la ville) antisocial et alcoolique. Outre votre maitrise des armes à feu, vous avez un don, qui vous sere inutile lors de vos aventures, puisqu'il ne sert que dans la narration ! Hé, c'est un jeu hardcore, hein !
Graphiquement, le jeu en impose. Non pas que vous prendrez une "claque visuelle", mais d'un côté le ctyle graphique de la BD narrative rapellera aux trentenaires les BD sombres en noir et blanc qu'ils ont connu à l'adolescence, et de l'autre, l'ambiance visuelle du jeu saura vous retenir, avec ses niveaux sombres, seulement éclairés par la lumière d'un lointain lampadaire et de quelques kiosques holographiques
Le design des ennemis est propre, celui des décors l'est encore plus, l'ambiance sonore se calque très bien sur l'action du jeu. Le titre reste fluide dans les combats acharnés, et les seuls ralentissements sont ceux des sauvegardes automatiques, heureusement désactivables.
Au niveau du Gameplay, point ici de super-pouvoirs ou de mouvements de Parkour ! Vous êtes un humain, et vous pouvez seulement courir pendant quelques instants et sauter à une hauteur limitée. En revanche, au vu de la tâche que vous avez à accomplir, on vous lmaisse quelques armes pour vous battre.
Au choix, deux types d'armes, qui ne diffèrent que par leurs munitions: les armes balistiques et les armes à énergie. Au menu, les classique fusils, shotguns, lances roquettes (attention, on ne parle pas de salade !) et quelques mines.
Vous ne commencer qu'avec un fusil de chaque type, pour lequel vous devrez débloquer les modes d'armes améliorés qui vous permettent de passer d'une arme à l'autre dans chaque type. Oui, c'est compliqué ! En gros, votre simple fusil à poudre se transformera en fusil à pompe puis en lance roquette pour peu que vous collectiez suffisament de NANO, les ressources servant à acheter les améliorations. Ensuite, vous pourrez switcher entre armes balistique ou à énergie d'une simple touche, puis switcher entre vos armes de chaque type grâce à une autre touche.
Ce système permet un gameplay fluide et dynamique, vous permettant de rapidement prendre en main l'arme la plus adaptée à l'ennemi que vous affrontez.
L'ajout du katana permet d'affronter les ennemis au corps à corps, et amène autant de fun à affronter un Gorille à l'épée que de plaisir de le détruire à l'épée !
Le nombre d'ennemis permet de varier les plaisirs, chaque combat ne ressamblant pas au précédant. Du simple robot découpeur aux boss qui vous semble invincible, en passant par les différents gorilles et autres vaisseau aériens, la mobilité sera votre meilleure chance de survie.
Une possibilité appréciable, le décor est en partie destructible, et vous pourrez éléctrocuter vos ennemis en détruisants les machines près d'eux, ou les faires exploser avec les conduites de gaz.
Point ici d'énigmes, à part de trouver les interrupteurs de quelques barrières. En revanche, si tuer les ennemis rapporte quelques NANO, vous derez en ramassez la plus grande partie, et là, quelques une de ces ressources vous demanderont de réfléchir au moyen de les atteindre.
Qu'en est-il de la durée de vie, me demanderez vous ? Eh bien, voyez vous, le mode de difficulté Normal vous fera déjà reculer devant ces machines de terreur. Les modes de difficulté supérieurs amènent le véritable intérêt du jeu, à savoir le FPS bourrin et hardcore qui va vous faire suer pour avancer ! si la campagne en normal peut se boucler en moins de 10 heures, en difficulté supérieure vous pourrez facilement avoir besoin d'une trentaire d'heure.
Le jeu offre de plus les modes Survie et Défis, qui rajoutent des heures de destruction et de transpiration. Si vous aimez ce type de jeu à la difficulté élévée et que tomber au combat ne vous fait pas peur, alors achetez ce titre qui est vendu une vingtaine d'euro.
Les créateurs de Shadow Warrior ont réussi leur pari avec ce jeu qui saura divertir les joueurs cherchant un FPS sympathique, et retenir les joueurs hardcore grâce à sa difficulté bien dosée dans les modes les plus élevés. Un jeu propre et qui tourne bien, fun à jouer et agréable à vivre, qui vaut la peine de s'y acharner !
- L'ambiance visuelle
- Gameplay dynamique
- Simple et efficace
- Ralentissement lors des autosaves
- Les jolis graphismes pourraient encore être plus jolis.