17 mars 2016 Test Rocket League
Vendu à 19,99€ et véritable succès sur PC et PS4 depuis plus d’un an, Rocket League fait son arrivée sur Xbox One. De quoi nous permettre de mettre la main sur ce jeu à très fort potentiel et qui séduit jusque dans le monde de l’E-sport. Psyonix a t’il trouver le bon filon ?
Le concept
Rocket League peut se résumer assez facilement, c’est un jeu multijoueur ou vous incarnez une voiture qui joue au foot avec une énorme balle , le tout en 5 minute chrono.
Voilà, tout est dit !
Je cracherai bien du feu violet aujourd'hui moi...
Rien de révolutionnaire sur le papier et, il faut l’avouer, rien de très excitant. Cela ne vend pas du rêve et pourtant, le jeu est extrêmement délirant.
Psyionix a réussi le pari de mêler deux univers complètement différents sans pour autant se taper la tête contre un mur.
Les fans de simulation automobile (et de tuning) seront satisfait de pouvoir faire évoluer leurs bolides au fil des récompense. On parle ici de la de peinture, des pneus, des stickers, d’antennes, etc., tout ça valable pour la douzaine de véhicule disponible et déblocable au fur et à mesure de vos parties.
Pour les fans de sport, il seront également servis grâce à la fidélisation des contacts, des déplacements et tactiques mise en place. Alors, entendez moi bien, on ne parle pas là de tactique pure et dure, mais de tactique de match, par exemple de toujours prévoir de laisser un gardien en arrière et éviter de prendre des buts rageant dès l’engagement.
Le multijoueur
Rocket League est un jeu multijoueur bien évidemment. Les possibilités sont assez complètes avec des matchs commençant en 1vs1 et pouvant aller jusqu’en 4vs4.
Le mode le plus prisé étant le 3vs3, se révélant être le plus adéquat et convenir à la surface du terrain.
Courrir vers la balle, ou reculer...
Pour trouver un match, aucun soucis, il suffit de lancer notre recherche et tout se fait automatiquement. On regrettera tout de même d’arriver quelque fois dans des matchs où il reste 1 minute à jouer et, le temps de comprendre qui fait quoi, le match se termine. La faute non pas au développeurs, mais au nombreux joueurs se déconnectant en cours de partie, surement pour éviter leur débâcle. Dans ce cas-là, le match continue grâce donc a ces joueurs qui arrivent en cours de partie.
Système ingénieux pour éviter de déséquilibrer le match, mais qui rappelle que quoi qu’il arrive, le jeu-vidéo souffre toujours des nombreux mauvais joueurs perdants.
Le nombre de joueurs étant largement suffisant sur le live, le temps de connexion à un match ne prend rarement plus de 30sec.
Pour le moment et, contrairement au mode solo très peu convainquant, il n’est pas possible d’organiser ou de prendre part a des tournois. Seul des matchs d’exhibitions sont pour le moment proposés et cela reste regrettable.
Jusqu’au bout de la nuit ?
On en vient donc au problème de Rocket League. Très bon jeu, prise en main facile qui nous transporte dans son univers et où l’on s’extasie à faire des retourné avec notre bolide et, où les passes décisives sont également jouissives.
Une dizaine d'arène différente pour plus de fun.
Le problème c’est son manque de contenu. En effet, on lance une partie quand on a 10/15 minutes à tuer dans notre emploi du temps et cela convient très bien, mais on n’y reste pas toute une journée si l’on arrive « seul » dans l’arène. On a vite fait le tour du jeu et de ses possibilités, et il est vrai qu’on s’en lasse rapidement. La faute également à un système qui fait qu’à chaque fin de match, les équipes sont remaniées (à l’exception des groupes d’amis). Ce qui empêche de se familiariser avec les techniques de nos compagnons avant que ces derniers ne se retrouvent dans l’équipe adverse au match suivant.
Psyionix a donc réussi a faire de son « petit » jeu, un grand jeu de sport. Les parties sont juste bourrées de rythme et de situations explosives. Des compétitions d’e-sport fleurissent autour de Rocket League grâce également à la maitrise qu’il faut pour appréhender les déplacements et les différentes tactiques que l’on peut mettre en place avec de l’organisation. Malgré tout, Rocket League manque énormément de contenu pour en faire un vrai best-seller. On tourne vite en rond et les partie deviennent rapidement rébarbatives.
- La jouabilité
- Du fun, du fun et du fun
- Multijoueur efficace et rapide
- Une customisation des véhicules complète
- Contenu très limité
- Un mode solo sans intérêt
- Difficile à maitriser parfaitement